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Les mollusques
Les encornets
Le sépion
La seiche
Les gastéropodes
La coque
Le couteau
La moule
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Les mollusques
La coque
Probablement le bivalve le plus répandu sur les côtes avec la moule, la coque vit à faible profondeur dans le sable, surtout dans les estuaires, les
lagunes et tous les petits cheneaux qui sillonnent les grandes plages. Elle se repère aux deux petits trous présents dans le sable qui lui permettent
de respirer. Pour la recueillir, il est préférable de gratter le sable avec un petit trident ou un râteau jusqu'à ce que l'on tombe sur une colonie,
plutôt que de marcher, cassé en deux, les yeux rivés à la recherche de ces trous souvent difficilement visibles. Les coques vivent par bancs et la
présence de l'une d'entre elles signifie souvent que d'autres habitent le secteur.
S'il est une esche facile à utiliser, c'est bien elle! La coque fraîche, ouverte sur place, tient assez bien à l'hameçon, sauf si l'on doit lancer
très loin. En revanche, c'est amplement suffisant pour la pêche à la ligne flottante. Dans tous les autres cas, plongez une petite quantité de
coques dans de l'eau bouillante et, dès qu'elles commencent à s'ouvrir, retirez-les aussitôt avec une écumoire et décortiquez-les. Laissez refroidir,
elles sont prêtes à être utilisées. Vous pouvez en préparer de bonnes quantités pour les conserver en les congelant par petits paquets, mais encore
faut-il avoir un congélateur; surtout s'il on est en vacances...On peut également pratiquer la salaison. Il suffit, après les avoir décortiquées, de
le égoutter et de les stocker dans une boîte en plastique hermétique, bien mélangées avec du gros sel. Elles se conservent ainsi parfaitement
pendant plusieurs semaines. Cette boîte peut rester à demeure dans le sac de pêche, mais on prolonge pendant des mois la conservation en la laissant dans
le réfrigérateur. Triez-les de préférence par taille en fonction des pêches futures. La coque salée tient fermement sur l'hameçon et résiste aux
lancers les plus puissants. Une fois dans l'eau, elle se réhydrate et devient aussi efficace que le coquillage frais.
La logique voudrait que la coque soit surtout active au-dessus des fonds sableux, où le poisson a l'habitude de la trouver. Pourtant, cet appât reste
efficace quelle que soit la nature du fond.
Tous les poissons peuvent manger de la coque, y compris le bar. Le bar franc, comme le bar moucheté, en mangent régulièrement, et si celle-ci ne
permet pas la capture fréquente de très grosses bêtes, elle autorise celle de poissons d'une taille très acceptable. Rappelons cependant que la taille
de l'hameçon doit être proportionnelle à la taille de l'esche. Recourez à des hameçons fins de fer, à tige longue, n°1 à n°2/0, pour enfiler de
grosses coques, et à tige courte, n°4 à n°2, pour les plus petites. En principe, la pointe de l'hameçon doit ressortir par le bout jaune de
la coque jusqu'à l'ardillon.
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