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Daurade royale

Plusieurs poissons sont baptisés daurades. C'est le cas de la coryphène, qui n'a rien de commun avec la famille des sparidés, mais aussi de Pagellus bogaraveo, ou daurade rose, des pironneaux, des grisets, etc. Mais la seule qui porte le nom de daurade avec panache est la daurade royale. C'est, avec le bar, un des deux poissons les plus recherchés par les amateurs français de beaux poissons.

Sur les plages, les daurades, prudentes, se tiennent généralement assez loin du bord. On les trouve aussi au poutour des digues qui s'enfoncent loin dans la mer, où elles fréquentent alors les éventuelles criques de sable en bordure de l'ouvrage, mais aussi les rochers qui les entourent, croquant les moules ou débusquant bouquets et petits crabes. Les chaneaux de sable situés entre deux rochers deviennent des lieux privilégiés, surtout si pendant la marée basse le soleil a chauffé la langue de sable. La fréquentation du poste a lieu surtout au début de la marée montante. La sortie des ports, aux fonds sablo-vasseux, et les estuaires peuvent aussi âtre de bons postes. En Méditerranée, les canaux maritimes sont fréquemment investis par les bancs de daurades. Pour les rencontrer,trouvez d'abord des gisements de nourriture. Ainsi, lorsqu'il n'y a pas d'interdiction, les parcs à moulezs ou à huîtres sont des postes de choix privilégiés.

Les daurades aiment l'eau chaude. C'est pourquoi elles ne fréquentent guère les côtes bretonnes que l'été, mais arrivent de plus en plus tôt à mesure que l'on descend vers le sud. En septembre, dès que la nuit s'allonge sur la côte atlantique, les daurades repartent au large, vers leurs quartiers d'hiver. En Méditerranée, les premières prises ont lieu dès la mi-mars avec le réchauffement de l'eau, mais les plus grosses prises ne s'effectueront qu'à partir du mois de mai. Quant aux monstres de 7 ou 8 kg, ils ne viennent à portée de canne qu'au plus gros de la chaleur, quand celle-ci s'est installée. Cependant leur présence est constante jusqu'aux premiers froids, quand ils sortent des graus.

En pêchant au crabe, si vous voulez éviter de voir des touches spectaculaires être suivi d'un loupé, il vous faudra supprimer pattes et pinces. En effet, la daurade a l'habitude de commencer son repas par l'arrachage des pattes. En pratiquant aisni sur un crabe esché, elle tend le fil et sent la résistance du plomb ou de la canne, et du coup abandonne. A la rigueur, pour une meilleure présentation, vous pouvez laisser le premier segment des pattes uniquement du côté de l'hameçon.





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